Farer, swiss made mais imaginé à Londres.
N’oubliez pas… tous les goûts sont dans la nature !
Alors si vous me le permettez, quelques chiffres en guise d’introduction…
L’industrie horlogère suisse produit annuellement et à la grosse louche, un peu plus de 20 millions de garde-temps pour une valeur totale dépassant les 20 milliards de francs suisses ! Notez que si le château d’eau de l’Europe (amusant comme appellation, non ?) compte un peu plus de 300 marques horlogères, sachez que plus de 75% de la valeur des ventes mondiales émanent des principaux groupes que sont le Swatch Group, Richemont, LVMH ou encore Rolex !
A présent veuillez noter que la production annuelle et mondiale de garde-temps dépasse le milliard de pièces selon l’une ou l’autre étude sérieuse.
Alors de 3 choses l’une, soit vous êtes partisan de porter au poignet une création émanant du club des milliardaires, à savoir ces marques qui réalisent un CA annuel dépassant le milliard de $ (Longines, Tissot, Rolex, Cartier, Patek Philippe, Omega, …) ou du moins faisant partie d’un groupe, à savoir des marques présentes dans toutes les villes importantes que compte notre planète (j’exagère un peu).
Farer… Hi from London !
Soit vous vous portez acquéreur d’une marque qui n’est nullement milliardaire, qui au contraire reste encore et toujours indépendante, et cela ne l’empêche pas de proposer de magnifiques garde-temps : je pense notamment à des maisons comme Oris, Meistersinger, Raymond Weil, Sinn…
Soit alors vous préférez sortir des sentiers battus en acquérant une tocante, fruit d’une jeune initiative, et dont l’origine dépasse les frontières de la Confédération. C’est le cas ? Alors cet article est fait pour vous !
Je vous présente la marque FARER… « Hi from London » (allez à 2 pas) mais néanmoins Swiss Made, pas fou les English !
Ou lorsque 4 potes décident un jour en 2015 de se lancer dans cette aventure avec la farouche volonté de proposer des garde temps Swiss Made, en collaboration avec la société suisse Roventa-Henex située à Bienne. Mais à des prix réfléchis et même très attrayants. Leur secret ? Pas d’intermédiaire, pas de points de vente, des achats qui se font directement sur le site de la marque, tout en offrant la livraison worlwide.
Au fil de ces années et d’un succès certain, la gamme s’est considérablement agrandie, en offrant de nombreux modèles tous plus attrayants les uns que les autres. Et avec pour fil conducteur, des appellations qui font référence à des explorateurs, à des vaisseaux, à des lieux emblématiques. Autre constante, un certain classicisme vintage agrémenté de détails colorés, de couleurs vives ou encore de textures contrastantes.
Alors parmi la vingtaine de modèles que compte la marque actuellement, j’ai choisi cette « Hudson » dont la forme coussin et la variation du bleu, au sein du cadran et du sous-cadran, vous donne juste envie de prendre le large.
Mais j’aurais pu tout aussi bien pu choisir un premier modèle quartz, que je trouve tout simplement magnifique, la « Frobisher II ». Ou alors cette très jolie 3 aiguilles et date « Endurance II », sauf si le modèle GMT « Lander III » ou la Worldtimer « Roché » vous rappelaient que votre prochain voyage à l’étranger était déjà booké. Bon ok en cette période de Covid-19, va falloir être un peu patient. Mais comme dirait Loïc Peyron : « le plus beau voyage, c’est celui qu’on n’a pas encore fait » !
Bousculer le monde feutré de l’horlogerie, ses codes, ses habitudes, mais aussi parfois ses incompréhensions, ses leurres, c’est la démarche d’une marque comme Farer qui à bien des égards me fait penser à d’autres initiatives récentes et tout aussi intéressantes… Baltic, Laventure, Mecchanice Veneziane.
Tous les goûts sont dans la nature et c’est tant mieux !
Farer Frobisher II : 460€
Farer Endurance II : 995€
Farer Hudson : 1.060€
Farer Lander III : 1.325€
Farer Roché : 1.458€
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Toqué de tocantes 