
Farer lance ce nouveau modèle Durham, une montre coussin très élégante.
N’oubliez pas… tous les goûts sont dans la nature !
Souvenez-vous, nous sommes le 4 mai 2020 et la phase 1A du plan de déconfinement est annoncée en Belgique. Mais plus important, la veille, je vous présentais pour la première fois, le modèle Udson imaginé par la marque anglaise Farer mais néanmoins swiss made.
Les mois ont passé, mais point de repos pour la marque, avec par exemple le lancement d’une très élégante collection GMT Bezel, dont je préconiserais la version cadran rouge bordeaux (ici).
Plus récemment, c’est en l‘honneur d’un trio d’exploratrices exceptionnelles que Farer a décidé de nous proposer la collection Cushion Case. L’une, Lady Hay Drummond-Hay née Lethbridge, est devenue en 1929 la première femme à faire le tour du monde en avion, dans un dirigeable Graf Zeppelin LZ 127. La seconde, Charlotte Mansfield, reste célèbre pour ses voyages en Afrique au début des années 1900 dont celui surnommé « Du Cap au Caire », l’une des expéditions les plus audacieuses jamais entreprises par une femme.

Durham pour la 3ème… Mary Edith Durham, exploratrice, artiste et anthropologue britannique. Ses études sur l’ethnographie des Balkans ont donné lieu à une série de livres, dont « High Albania », le plus connu et considéré comme le meilleur guide des coutumes de la société des hauts plateaux du nord de l’Albanie.
C’est avant tout ses tons métalliques riches de cuivre saumoné et de gris ardoise qui ont attiré mon attention. Car au final, il n’est pas toujours commun de rencontrer ce type de propositions colorées en horlogerie (mis à part bien entendu chez Montblanc et sa Pulsographe Heritage Spirit ou encore chez Lange & Söhne et son incroyable Datograph Perpetual Tourbillon)
FARER… BRITISH DESIGN, SWISS MADE

Fan des boites de type coussin, le design du cadran se caractérise par un anneau circulaire en relief, contrastant avec le cadran, et doté d’une texture à grain fin et vertical qui capte la lumière avec une profondeur de ton variable au cours de la journée. Le sous-cadran des secondes se trouve à six heures, marqué par un cercle extérieur en creux, poinçonné dans le cadran principal avec une texture circulaire rainurée.
Ces détails subtils s’assemblent pour former un cadran qui combine des éléments classiques et contemporains, créant ainsi une montre d’une grande sobriété, prête à être portée en toute occasion (quand un communiqué de presse décrit tout cela si bien, pourquoi s’en priver… ah ah ah)
Alimentée par le mouvement modifié SELLITA SW216-1, celui-ci reconnu pour sa finesse, sa fiabilité et sa robustesse, offre une réserve de marche de 45 heures lorsque le calibre est entièrement remonté manuellement.

Je reste agréablement surpris qu’une marque horlogère comme Farer perdure à nous proposer de si jolis modèles moyennant un budget qui n’excède pas dans ce cas-ci les 1.000€. Se passer d’intermédiaires ainsi que de points de vente contribue bien évidemment au maintien d’une telle fourchette budgétaire, du moins pour la qualité proposée.
Dès lors à l’heure où la majorité des consommateurs ne connaissent (à juste titre) qu’un nombre limité de marques horlogères, car présentes soit en boutique ou visibles lors de certains événements sportifs, l’intérêt d’un tel blog (du moins c’est mon humble avis) n’en est que renforcé. Vous faire découvrir de temps à autre d’autres propositions horlogères, dont la qualité n’a rien à envier aux plus célèbres, c’est aussi ça Toqué de tocantes… j’espère que vous partagerez un tant soi peu cette analyse. Oui ? Alors rdv encore dans quelques jours…
Farer Durham : 995€ (mais déjà sold out en ce moment)
Prix sous réserve – Photos : droits réservés