
C65 Trident Automatic by Christopher Ward, anglaise de tête, suisse de coeur
N’oubliez pas… tous les goûts sont dans la nature !
« Quel que soit le coût de la montre que nous réalisons, nous multiplions simplement par trois plutôt que par les multiples beaucoup plus élevés de nos concurrents »
A l’heure où certaines marques prennent parfois les clients pour des oiseaux de la famille des Columbidae, j’ose espérer que cette honnêteté intellectuelle et commerciale anglo-suisse paye ! C’est du moins tout ce que je souhaite à cette maison horlogère, récemment découverte pour ma part, et cela grâce à mon ami horloger Maître Capello (no stress, je vous expliquerai un jour…)
Bref lorsque les choses sont si bien dites, autant rendre à César ce qui appartient à César : « Christopher Ward est une marque de montres haut de gamme. Mais nous ne nous intéressons pas aux intermédiaires coûteux ou aux célébrités insignifiantes. Pour nous, l’horlogerie est l’expression ultime de l’art, de la science et de l’ingénierie »
Waowwww… mais ils sont dingues ces English ! Dans le style comment se faire des potes dans la sphère horlogère ! Mais non, suis-je bête, l’idée de base n’est évidemment pas de se faire des potes mais bien de plaire à une clientèle de passionnés, de ceux qui s’intéressent aux toquantes bien réalisées, à budget parfaitement maitrisé.

Dive, Retro Dive, Military, Dress, Motorsport… il y en a pour tous les goûts ! Le mien se nomme « C65 Trident Automatic », la raison… y en a plusieurs mais la principale réside dans ces index circulaires. Remplis d’Old Radium Super-LumiNova et entourés d’un biseautage poli, ils remplacent à merveille les habituels chiffres.
Christopher Ward, ingénieusement anglais et sans surprise suisse
Côté cœur… un Sellita SW200-1 Automatic mis à jour par la maison herself et proposant une réserve de marche de 38 heures, un timing parfait qui vous permettra de la porter au quotidien sans devoir à vous soucier du temps qui file…
Cette tocante incarne parfaitement le rétro moderne, montre de plongée au style des années 60 mais bien ancrée dans l’époque actuelle. Elle aurait pu à la fois sied parfaitement au poignet de Sean Connery dans l’épisode « Opération tonnerre », qu’au vôtre, un
dimanche au volant de votre sublime et rutilante Aston Martin DB11 (ici) Si quelqu’un d’ailleurs en a une à me prêter (la voiture ainsi que la montre…) je lui en serais fort reconnaissant !

« Ingénieusement anglais, sans surprise suisse » ou si vous préférez « une montre au design anglais mais à l’expertise horlogère suisse ». Une devise qui résume très bien cette maison horlogère qui ne semble rien laisser au hasard. Et n’allez surtout pas croire que Christopher Ward se limite à aller piocher ailleurs ses mouvements… Afin de pouvoir faire partie de la cour des grands (si si… même à de tels prix) elle a développé son propre mouvement horloger, le Calibre SH21 (ici) doté d’une réserve de marche de 120 heures, d’excellente facture et aux finitions élégantes.
J’ai le sentiment qu’en cette période tourmentée, prendre le temps de réfléchir, se poser les bonnes questions, est indispensable. N’est-il pas temps de revenir à des choses plus cohérentes, mieux réalisées… et en payer le juste prix ?!
Christophe Ward semble adopter cette philosophie, c’est du moins l’impression qu’elle me donne.
Christopher Ward C65 Trident Automatic : 885€ – 1.015€ (selon type de bracelet)
Prix sous réserve – Photos : droits réservés