
Boit-sans-soif ! Anthropophage ! Barnacle ! Fujitsubo ! Cette Citizen Promaster aurait pu sans nul doute accompagner le poignet du Capitaine Haddock.
N’oubliez pas… tous les goûts sont dans la nature !
L’histoire que vous allez découvrir aujourd’hui nous fait penser un peu à celle du célèbre « coeur de l’océan », magnifique médaillon que jette à la mer, Rose, l’héroïne du film Titanic. Notez qu’à ce jour, celui-ci reste le plus gros diamant bleu jamais découvert. Visible au musée d’histoire naturelle de Washington, ce bijou est le deuxième objet d’art le plus admiré dans le monde après la Joconde.
Long Beach, plage située à 274kms au sud de Sidney, nous sommes en l’an 1983. A l’occasion d’une de ses sorties en mer, un plongeur remonte à la surface une montre, une Citizen « Challenger Diver ». Ce modèle pour rappel a été lancé quelques années plus tôt, soit en 1977 par la maison japonaise.

On le sait toutes et tous, la nature reprend très rapidement ses droits, celle-ci est donc recouverte de nombreux barnacles. Non pas l’oiseau migrateur (joke !) mais bien ce coquillage à cinq valves ayant la forme d’un bec spatulé. Et à sa plus grande surprise et celle de son entourage, le plongeur découvre avec stupéfaction que cette Citizen fonctionne encore parfaitement ! L’une des hypothèses avancées serait celle des remous marins, qui auraient permis de remonter le mécanisme…
45 ans plus tard que la version originale et s’inspirant de cette découverte australienne, Citizen nous dévoile aujourd’hui la Promaster Diver 200m « Fujitsubo »… ou barnacle si vous préférez. Celle-ci est déclinée en 2 versions, l’une munie d’un bracelet caoutchouc, l’autre en titane… comme la boite.
Citizen Promaster Diver 200m « Fujitsubo »… ou quand l’histoire refait surface !

Et Citizen a souhaité une fois encore de bien faire les choses puisque cette nouvelle montre au look seventies, d’une sobriété et d’une efficacité crasse, est dotée du calibre 9051, réservé habituellement à ses modèles plus haut de gamme comme dans sa collection Series 8 ou au sein de son modèle Promaster Mechanical Diver 200m. Résistant aux champs magnétiques, ce récent mouvement propose une réserve de marche allant jusqu’à 42h, une étanchéité à 200 mètres conforme aux normes ISO ainsi qu’une précision quotidienne de -10 à +20 secondes. Sans oublier une petite date à 3h ainsi que des index parfaitement visibles lorsque vous aussi, vous tenterez d’aller dégoter une tocante abandonnée depuis des lustres dans les fonds marins…
Alors aurais-je un petit faible pour cette marque ? Honnêtement, après l’avoir mise de côté quelques mois, j’ai à nouveau porté cette semaine ma Citizen Platform Mechanical (une élégante montre automatique proposée à moins de 200 euros) et je me suis dit que cette marque japonaise (comme sa consœur Seiko d’ailleurs) avait décidément tout compris… le beau n’est pas obligatoirement synonyme de cher !
Citizen Promaster Diver 200m « Fujitsubo » : 649€ (bracelet polyuréthane) – 749€ (bracelet titane)
Prix sous réserve – Photos : droits réservés